vendredi 20 janvier 2012

Gros coup de froid sur le chantier...

Énorme coup de stress jeudi après-midi, troisième jour de travail. Un ensemble de solives du grenier s'est détaché soudainement au moment ou Joachim posait le pied dessus. Chute de trois mètres, pied droit pris sous le bois et presque complètement arraché. Situation d'urgence prise en main 10 minutes plus tard par une équipe de pompiers de Thiviers, avec un chouette camion rouge mais qui ne savait pas vraiment quoi faire à part tourner autour de nous et chercher (sans le trouver) un médecin du SAMU... (ce qui, reconnaissons-le, n'est pas de leur faute). Après 30 minutes un autre camion de pompiers débarque ; ils sont la pour aider à soulever le bléssé, sauf qu'ils n'ont pas le droit d'y toucher avant l'intervention d'un médecin : on est pas plus avancés. Ils m'expliquent qu'ils n'ont pas le droit le poser une perf pour lui filer un peu de morphine. Qu'est-ce que vous avez le droit de faire alors ?.... Ben, rien... d'appeler le médecin.
Celui-ci sera finalement trouvé à Excideuil. Arrivé sur place plus de 40 minutes après l'accident il prend les choses en main, demande aux pompiers de lui préparer une perfusion. Ces derniers hésitent sur la perfusion demandée (genre : euh... c'est ce flacon la ? Ben, attends, c'est quoi sur l'étiquette ?.... Ce serait pas celui-la des fois ?...) pour enfin donner au médecin une perf qui ne fonctionne pas. Ensuite ce dernier demande une aiguille pour faire une piqûre : nos valeureux bleu-bites cherchent fébrilement dans leur gros sac : ben... t'es sûr que c'est pas dans cette poche la ?... Attends, je vais regarder, c'est peut-être en dessous... Pour finalement déclarer qu'ils n'en n'ont pas, que c'est quand même bizarre, mais qui c'est qu'a préparé ce sac !?... et d'ailleurs ; c'est qui qu'a pris les ciseaux ???
Et pendant tout ce temps Joachim a fait preuve d'un courage admirable et d'une résistance au mal ahurissante.
Bref ; sur le coup de 15h20, largement plus d'une heure après l'accident, après avoir finalement réussi à découper et retirer la chaussure de sécurité, il est emporté vers les urgences de Périgueux. Il tient le coup jusque la-bas, s'évanouit en arrivant et réouvre les yeux dans la salle de réveil, fraîchement opéré et avec — toujours — au bout de son mollet droit : un pied. 

Nous l'avons retrouvés aujourd'hui en bonne forme. Les orteils bougent encore ! 
Le chirurgien pense qu'après une longue rééducation il pourra marcher normalement à nouveau. 
Pas de feijoada pour cette fois,  fode-se !!!

Joachim ; un caralho de mec !

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