jeudi 26 janvier 2012

Les travaux reprennent.

Les choses sont compliquées en ce moment : il n'y a pas de raison pour que ça change ! 
Heureusement que les nouvelles du pied de Joaquim sont bonnes car, pour le reste, toute la suite de cette affaire est un vaste bordel ! Outre le fait que nous avons tous finis à la gendarmerie pour nous expliquer sur la présence dans la maison d'ouvriers à fort accent portugais, l'inspection du travail nous a téléphoné dans le mouvement pour venir boire un coup à la maison. Résultat des courses : une petite mise en demeure pour mettre le chantier en conformité à l'aide de petites installations du type ; plateforme large de 1 mètre, avec garde-corps à 45 et 90 cm de hauteur, sur les 25 mètres de longueurs de la maison... Une paille ! On a donc zappé le grenier pour l'instant, installé des garde-corps partout ou on devait en mettre et bouché les dangereux petits trous du plancher... 
Du coté de la prise en charge de l'affaire par la sécu : tout roule.... il est juste impossible pour l'instant d'aller chercher les ordonances sans avancer les frais (300 euros rien que pour notre première visite et en retirant des trucs...), même chose en ce qui concerne le travail de l'infirmière. La pharmacie de Thiviers ne sait pas comment gérer une carte de sécu européenne, ni la dite (et sympathique) infirmière, ni la dame de l'accueil de CPAM d'ailleurs. 
Cette dernière, très gentille, s'est renseignée pour nous : un accident du travail doit être pris en charge, dans notre cas, par la sécu portugaise qui doit recevoir une attestation d'accident du travail fournie par les services de secours. Sauf qu'en France ; c'est le patron de la boîte qui rempli ce formulaire. Il n'existe donc pas de formulaire adapté pour une déclaration de patron portugais en français... Pour l'instant, la solution semble être pour Amilcar de retourner au Portugal (rien que ça) pour y remplir tous les documents nécessaires, juste deux jours de route quoi... Mais ce n'est pas pour autant que les soins seraient remboursés immédiatement : une solution proposée par la CPAM serait de créer pour Joaquim un statut temporaire tout en lui faisant signer une procuration à mon encontre pour que ses les frais puissent lui être remboursés sur mon compte... Sauf que la aussi, ce cas de figure est rarissime et il faut s'en remettre à la bonne interface des sécus françaises et portugaises ainsi qu'à l'autorisation d'un ponte de la CPAM d'Aquitaine ou un truc comme ça... Et pour finir : l'hôpital, lui, nous a délivré les papiers nécessaires, mais en oubliant d'apposer l'obligatoire tampon de l'établissement... Et on nous a aussi demandé une attestation de la part du médecin qui est intervenu lors de l'accident, que l'on aurait du recevoir, mais qui ne nous a pas été fournie...
Enfin bref : déjà deux jours passés à gérer de la paperasse, et ce n'est carrément pas fini.

Bon : le chantier !!! Il est reparti, merci pour lui. Amilcar et Carlos, après avoir sécurisé l'endroit, ont continué à abattre et sortir les petits bois et, cette après-midi, ont piqué les murs et dégagé les pierres. Quelques surprises que je vous montrerai dès que tout sera bien dégagé et que j'aurai assez de lumière pour les photos car, chose étonnante, il fait ici un temps picard depuis deux jours au moins !

Les poutres et solives de la partie la plus ancienne de la maison.

Piquage des murs.

Observez les jolis garde-corps réclamés par l'inspection du travail...

Les poutres au dessus de notre future chambre.

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