mardi 29 mai 2012

Isolation du grenier en chanvre

La partie placo est donc terminée : des bandes ont été posées et le pourtour du plafond à été colmaté à la mousse expansive-pas-bio. Voila le résultat vu d'en dessous :


LA grosse question liée à notre procédé est celle de la résistance du plafond en placo. Il est au final assez dur de trouver des chiffres précis à ce sujet, mais avec nos 30 kilos de chanvre au mètre-carré, nous semblons être assez en deçà de la résistance moyenne de ce type de plafond. On verra bien si ça fini par nous tomber sur la tête....
Et donc, ensuite, une fois toutes les gaines électrique placées, mes courageux forçats ont monté sur place la plus grande partie des sacs de chanvre :




Puis on commence à éventrer les sacs pour répartir le chanvre en vrac au sol. J'ai prévu très large avec une épaisseur comprise entre 25 et 30 cm. D'après le revendeur de chanvre, 20 cm sont suffisants mais bon, c'est mon coté un peu bourrin...
Sur cette première photo, Carlos & David sont déjà à la recherche de leur cutter, perdu sous le chanvre après avoir ouvert le premier sac !!!


Voila le résultat : une jolie étendue de bois et de chanvre. 
Et... le plafond semble tenir le coup !



vendredi 25 mai 2012

Suite du plafond...

Le plafond continue sa douce progression : les plaques s'accumulent, les gaines passent, des plafonniers apparaissent. Tout le pourtour est isolé à la mousse polyuréthane, non pas parce que c'est écologique et décoratif, mais pour s'assurer un bon colmatage des bords et éviter tout passage de l'isolant (chanvre en vrac) par la suite. Ce joint sera renforcé par son collègue du dessous, en enduit.
Pour la petite histoire ; j'étais allé acheter un stock, en prévoyant  une bombe de rab, avant d'envoyer Chico en chercher une autre, avant encore d'y retourner ce matin... 
On ne se refait pas !
Et on a même nettoyé par terre pour la photo !

Le fond de la maison avec, à droite, la trappe d'accès au grenier.

Les plaques, les emplacements des luminaire et la future colonne technique...

On a laissé un trou pour y passer les ballots de chanvre.

Apparition inattendue d'éléments constitutifs du véritable confort moderne !
Du jamais vu dans cette maison depuis des lustres...

mardi 22 mai 2012

Début du plafond

Après les suspentes et fourrures : début du montage du plafond ! 
Rien de neuf pour le coup ; réalisation un peu galère des découpes des murs, présentation de la plaque grâce au très choli lève-plaque acheté pour l'occasion (et en vente la semaine prochaine, pas cher, profitez-en !) et fixation à coups de vis à placo de 25... La routine mec !



mercredi 16 mai 2012

Des fourrures pour avoir chaud l'hiver

Début de la pose du plafond, qu'il nous faut solide car l'isolant (chanvre en vrac) sera posé directement dessus, pour un poids approximatif de 30 kg au mètre-carré. 
Donc pose de suspentes sur les poutres et de fourrures sous les suspentes... Je dois dire que j'étais inquiet de la résistance de l'ensemble à long terme, jusqu'à ce que Chico s'accroche à une fourrure sans rien casser. Maintenant, je me dis qu'on a de la marge... 
Une fois posé, l'ensemble donne indéniablement un petit air moderne à l'ensemble : on est pas si loin de Buren ou du centre Pompidou, hein ?...
Avant de continuer plus avant, il faudra gérer quelques finitions (refaire le haut des murs la ou ils sont abimés, retirer les toutes dernières planches du grenier, sceller les trois nouvelles petites poutres...) puis la pose du placo avancera à grands pas...



samedi 12 mai 2012

Sabler les pierres : pour quoi faire ?

 Après deux jours cataclysmiques et une troisième journée de nettoyage, l'intérêt du sablage des pierres devient plus évident. Et même si cette technique est interdite en rénovation de bâtiments historiques, le ratio temps-passé/résultat est très bon selon moi.
Toutes les pierres recouvertes de vieux plâtres, de peintures, de traces de terre ou de chaux retrouvent un bel aspect. Les murs, avec de vieux joints auparavant piqués, ressortent tout propres et prêts à être rejointoyés.
La situation est plus délicate pour les pierres qui avaient déjà été rejointoyées avec du ciment ou de la chaux trop dure : le sablage attaque alors la pierre plus que le joint.  Le traitement perd de son sens et il faudra se retaper tout à la main pour un bon résultat.
Les bois ont aussi été sablés ; belle finition sur les poutres en chêne (avec quelques traces de l'ancienne peinture laissées à dessein) ainsi que sur la plupart des portes, que nous avons eut le temps de sabler avant d'en terminer pour de bon.
Au final : un investissement un peu conséquent en pépettes et en boulot (notamment concernant le sable : plus de 2 tonnes et demie transportées à dos et projetées !!!), deux jours a respirer de la poussière de quartz et à s'imprégner de sable de la tête aux pieds, un gros mal de dos à la fin de l'opération mais un résultat final encourageant !
Cet automne on sable l'extérieur !

Une mur qui a réagi parfaitement au sablage ; tout est nickel.

Ces pierres étaient blanches de peinture !

Les poutres de la partie la plus ancienne, avec les traces de couleur.

Voila, c'est tout propre !

Et pour finir : pif dans les vieilles portes pour un bon résultat au final.

jeudi 10 mai 2012

Rite initiatique : Le Sablage

Pour parfaire le piquage des pierres à l'intérieur de la maison, je me suis dit que l'idéal serait le sablage. C'est pas compliqué ; on loue la machine, on achète du sable et pccchiiiit ! On en balance partout et le tour est joué ! En tout cas, c'est comme ça que je voyais les choses...
Sauf que, c'est beaucoup plus compliqué que ça. Pour commencer, une sableuse se branche sur un compresseur. On pensait peut-être pouvoir utiliser le nôtre, un petit compresseur sur roulettes, mais non ; il faut un méga-compresseur diesel qui s'accroche comme une remorque. On a donc ramené ça à la maison. On pensait faire l'intérieur de la maison dans la journée et on avait acheté 20 sacs de sable... On avait pas fini ce soir, on avait déjà repris 40 sacs supplémentaires et je retourne en acheter demain matin !
Je croyais qu'il fallait un gros sweat et des lunettes de protection ; il faut un véritable casque de scaphandrier alimenté en permanence par un tuyau d'air. Le casque est équipé de visière amovible, avec des films de protection : un film neuf permet de bien voir 2 ou 3 minutes, ensuite faut se débrouiller avec. Enfin je pensais que l'usage d'un engin aussi simple serait basique, en réalité il faut un tact et une patience rare pour faire tourner ces capricieuses divas de la rénovation.
Bref ; on a grave bouffé de la poussière et du sable. Le travail se déroule dans un nuage de terre et de poussière de bois. On y voit quasiment rien et parfois rien du tout ; on sable au pif ! On en ressort gavé de particules fines, les bras en compote (à force de les tenir en l'air, le jet en lui-même n'est pas trop puissant) et dégoulinant de sueur sous le casque qu'on s'apprête à passer à quelqu'un d'autre pour aller se reposer un peu... 
Le bon coté des choses c'est que, quand les joints sont meubles, le travail avance bien. Les vieilles pierres couvertes de plâtre ou de peinture retrouvent instantanément un bel aspect vieilli, idem pour les vieilles poutres, ça a franchement de la gueule, je dirais.
Pour autant, point ne faut trop contempler béatement cette réussite car, une fois les murs sablés, une autre épreuve nous attend : nettoyer une maison qui ressemble à un paysage cataclysmique d'éruption volcanique lorsque tout est recouvert de cendres. Nous ferrons donc de nôtre mieux mais je devine que quelques grains de sables tomberons encore du plafond dans de nombreuses années !
Programme de demain : les pièces du bas et une tentative de décapage des vieilles portes à la sableuse.
Programme d'après-demain : nettoyage....

Pour les photos ; j'ai choisi celles ou on voit encore le sableur en action, mais souvent on ne le voit même pas !

Sur cette photo, le travailleur est indiqué par la flèche... On le voit encore un peu.

Le travailleur a un beau casque, comme Tintin dans Le trésor de Rackham le Rouge.
Ce casque à l'air très grand, mais c'est surtout parcequ'il est sur la tête de Chico  ;-)

Joli trait de lumière dans notre nuage de poussière.

mercredi 2 mai 2012

Début de la fin du plafond

Tout est relativement calme, le soleil a été des nôtres ces jours-ci, le boulot avance doucement... Que dire, si ce n'est qu'on était plus habitués à des conditions de chantier aussi bonnes...
Pendant ce temps donc, le plafond du rez-de-jardin progresse doucement. Encore un peu de travail et il sera en place. Les volumes prennent vie, on se demande si ça ne va pas être un peu petit, hein, quand même, finalement... 
Bon... on va dire qu'on fera avec  ;-)




Et pour en finir avec ce post, je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ce cliché, premier prix des photography awards 2012 dans la catégorie "y'a du bordel dans le jardin, va falloir me ranger tout ça" :